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Les It girls: Kardachiant!

Page Jeunes - C'est ringard! • Bimbos sans talent et sans cervelle, les «It girls» du XXIe siècle font honte à leurs glorieuses aînées. Heureusement, le phénomène It girls, c’est bientôt fini!

Les It girls: Kardachiant!
Les It girls: Kardachiant!

GRéGOIRE TARDIN

Publié le 23.01.2015

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Paris Hilton, Kim Kardashian, Nabilla: ces noms vous sont familiers, mais vous ne savez pas vraiment pourquoi. En effet, ces stars d’un nouveau genre bénéficient d’une notoriété internationale qui repose principalement sur… rien. Pas de talent particulier, pas d’accomplissement dans le domaine artistique, mais une faculté hors norme à créer et alimenter le buzz autour de leur petite personne. Pour maintenir l’intérêt du public, les «It girls» modernes sont contraintes de faire des choses de plus en plus stupides, en vain. Alors que les Kim Kardashian et consorts voient leur popularité inexorablement chuter, petit retour sur le phénomène «It girls» des origines à nos jours.

Le terme de «It girl» apparaît pour la première fois dans les années 20 pour surnommer l’actrice Clara Bow, dont le sex-appeal fait des ravages dans le film «It». Il désigne les filles qui ont ce petit je-ne-sais-quoi («It») qui fait craquer tous les représentants du sexe opposé. Par extension, l’expression est appliquée aux femmes en vogue qui attirent l’attention des médias. Dans les années 50 et 60, les It girls rivalisent de classe et d’élégance. Marilyn Monroe et Jackie Kennedy - pour citer les deux plus célèbres - focalisent l’intérêt du monde entier sur elles. A tel point que l’époux de cette dernière, le président américain John Fitzgerald Kennedy, déclare un jour «adorer accompagner Jackie Kennedy» lors des visites officielles à l’étranger!

Face à ces figures mythiques du XXe siècle, nos It girls actuelles font pâle figure. Obligées de se dénuder de plus en plus pour intéresser encore une certaine presse, les Nabilla et autres Kim Kardashian ne savent plus quoi inventer pour ne pas sombrer dans l’oubli. C’est dans cette optique que la «It girl» américaine a lancé la mode des «belfies» - soit des selfies de son postérieur («Butt») - pour revigorer les chiffres d’audience de son émission de téléréalité. Le stratagème n’a pas fonctionné puisque les gens continuent à bouder le programme relatant le quotidien de la bimbo. Le public a en effet compris que la vie de Kim, c’est un peu Kardachiant. De son côté, Nabilla se fait discrète depuis son séjour en prison. Quant à Paris Hilton, pionnière des It girls sans talent et sans cervelle, elle ne fait plus parler d’elle. On vous le dit, les It girls: c’est dépassé, it’s over!

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