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Philippe Forest, 
après soi le déluge

Du deuil qui charpente toute son œuvre, l’écrivain français a opéré une nouvelle métamorphose avec Crue, un roman aux accents fantastiques

Son roman diluvien n’est pas qu’une nouvelle tentative de faire refluer la douleur. «C’est aussi un livre sur le rapport de la fiction à la réalité, sur notre manière de vivre et de choisir les fables auxquelles on veut croire», explique Philippe Forest. © Catherine Hélie
Son roman diluvien n’est pas qu’une nouvelle tentative de faire refluer la douleur. «C’est aussi un livre sur le rapport de la fiction à la réalité, sur notre manière de vivre et de choisir les fables auxquelles on veut croire», explique Philippe Forest. © Catherine Hélie

Thierry Raboud

Publié le 01.10.2016

Temps de lecture estimé : 5 minutes

Littérature »  L’absence a encore un nouveau visage. Cette fois: urbain, tragique, fantastique. Cela fait 20 ans et autant de livres que Philippe Forest écrit pour conjurer la douleur. Du deuil impossible de sa fille de quatre ans cueillie par la maladie est née cette œuvre littéraire aussi discrète que cohérente, traversée d’un même vertige. «Oui, l’expérience d’une absence qui ne pouvait pas être comblée m’a conduit à l’écriture. La littérature m’a aidé à rester fidèle, à ne pas considérer que cela n’était que du passé, à trouver une manière de converser avec cette absence», explique l’auteur français alors qu’on le rencontre sous le soleil prometteur d’une longue journée de dédicaces, au Livre sur les qua

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