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Quand les WC remplacent la poubelle

Déchets • Conséquence de la taxe au sac, certaines personnes utilisent leurs toilettes en guise de poubelle. Les stations d’épuration en font les frais. Exemple à la STEP d’Ecublens, avec son responsable Jean-Marc Conus.

A l’aide de sa fourche, Jean-Marc Conus découvre ce que les usagers du réseau ont jeté dans leurs toilettes. Chaque année, la STEP d’Ecublens recueille 50 tonnes d’ordures ménagères dans les eaux usées. Un chiffre qui augmente de 10% tous les ans. © Régine Gapany
A l’aide de sa fourche, Jean-Marc Conus découvre ce que les usagers du réseau ont jeté dans leurs toilettes. Chaque année, la STEP d’Ecublens recueille 50 tonnes d’ordures ménagères dans les eaux usées. Un chiffre qui augmente de 10% tous les ans. © Régine Gapany
Chaque année, la STEP d’Ecublens recueille 50 tonnes d’ordures ménagères dans les eaux usées. Un chiffre qui augmente de 10% tous les ans. © Régine Gapany
Chaque année, la STEP d’Ecublens recueille 50 tonnes d’ordures ménagères dans les eaux usées. Un chiffre qui augmente de 10% tous les ans. © Régine Gapany
Chaque année, la STEP d’Ecublens recueille 50 tonnes d’ordures ménagères dans les eaux usées. Un chiffre qui augmente de 10% tous les ans. © Régine Gapany
Chaque année, la STEP d’Ecublens recueille 50 tonnes d’ordures ménagères dans les eaux usées. Un chiffre qui augmente de 10% tous les ans. © Régine Gapany
Chaque année, la STEP d’Ecublens recueille 50 tonnes d’ordures ménagères dans les eaux usées. Un chiffre qui augmente de 10% tous les ans. © Régine Gapany
Chaque année, la STEP d’Ecublens recueille 50 tonnes d’ordures ménagères dans les eaux usées. Un chiffre qui augmente de 10% tous les ans. © Régine Gapany

François Pharisa, Jérémy Rico

Publié le 01.12.2015

Temps de lecture estimé : 9 minutes

«Une STEP qui pue est une STEP qui ne fonctionne pas.» Responsable d’exploitation à la station d’épuration (STEP) de la Verna, à Ecublens, Jean-Marc Conus s’est habitué à l’odeur. Pourtant, les relents d’ordures prennent à la gorge. Ils émanent du container qui recueille les déchets de plus d’un millimètre de diamètre, une fois filtrés. 

Muni d’une fourche à quatre dents, Jean-Marc Conus touille cette matière résiduelle verdâtre. Spaghettis, os de poulet, bouteilles en pet, lingettes intimes, torchons… «On y trouve de tout!» Et même le plus improbable. «Un dimanche, ce printemps, nous avons trouvé un chien, s’étonne encore le Glânois de 46 ans. Je dirais que c’était un bouvier âgé de quelques mois.» Le comportement irrespectu

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