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13e rente: «On a trouvé une cible, ce sont les anciens conseillers fédéraux», estime Joseph Deiss

De nombreuses réactions indignées ont suivi la prise de position de cinq anciens conseillers fédéraux contre la 13e rente AVS. Pour le Fribourgeois Joseph Deiss, leurs arguments mériteraient pourtant d’être entendus.

Economiste de formation, l’ancien conseiller fédéral Joseph Deiss estime avoir toute légitimité de participer au débat. © Charly Rappo-archives
Economiste de formation, l’ancien conseiller fédéral Joseph Deiss estime avoir toute légitimité de participer au débat. © Charly Rappo-archives

Dominique Meylan

Publié le 19.02.2024

Temps de lecture estimé : 1 minute

La campagne autour de l’initiative pour une 13e rente AVS, en votation le 3 mars, est particulièrement enflammée. Cinq anciens conseillers fédéraux, dont Joseph Deiss, ont récemment exprimé leur opposition, ce qui a suscité de nombreuses lettres de lecteur s’indignant d’une telle position venant de rentiers à vie. Le Fribourgeois a personnellement reçu des réactions positives comme négatives, toujours polies – il n’a pas été victime de lettres d’insultes comme Adolf Ogi. Il se dit «touché intellectuellement». «On a trouvé une cible, ce sont les anciens conseillers fédéraux. Quand on m’attribue des opinions ou des intentions que je n’ai pas, alors oui cela me blesse.»

Economiste de formation, Joseph Deiss estime avoir toute légitimité de participer au débat. Il regrette d’être attaqué sur sa rente, sans que ses arguments ne soient pris en compte. «Selon moi, cette initiative est antisoc

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