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Cet or que brassent les ports

Lac de Neuchâtel • Sur la rive sud, les communes ne cessent d’investir pour rénover leurs ports de plaisance. Elles disent y gagner plus ou moins selon les cas.

Géré par une société coopérative, le port d’Estavayer-le-Lac (ici en 2011) suscite les convoitises de la commune. © Alain Wicht-A
Géré par une société coopérative, le port d’Estavayer-le-Lac (ici en 2011) suscite les convoitises de la commune. © Alain Wicht-A

Pierre Köstinger

Publié le 30.07.2015

Temps de lecture estimé : 7 minutes

Sa forêt de mâts bien alignés en impose depuis bientôt cinquante ans sur la rive sud du lac de Neuchâtel. Le port de Chevroux, considéré comme le plus grand parc à bateaux en eaux fermées d’Europe avec ses 1100 places d’amarrage, s’apprête à être rénové de fond en comble. Les citoyens ont validé ce printemps un crédit d’étude de 285 000 francs à cette fin. Coût estimé des travaux à venir dès 2019: 6 millions de francs.

Chevroux n’est pas seul à investir. Le port d’Estavayer-le-Lac a renouvelé il y a peu ses pontons pour 2,5 millions de francs. Du côté de Cheyres et Châbles, la construction d’un port intercommunal de 400 places a mis 30 ans avant de voir le jour en 2005. Là, 7,5 millions ont été investis. Dan

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