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Le boguet fait de la résistance

Passion • Autrefois très prisé des ados, le vélomoteur n’est plus aussi populaire aujourd’hui. Qu’importe, de nombreux jeunes profitent toujours de la liberté que procure cet engin.

Comme d’autres adolescents, Tanguy et Lionel passent presque l’intégralité de leur temps libre à bichonner leur boguet. © Charly Rappo
Comme d’autres adolescents, Tanguy et Lionel passent presque l’intégralité de leur temps libre à bichonner leur boguet. © Charly Rappo

Vincent Bürgy

Publié le 02.05.2016

Temps de lecture estimé : 6 minutes

Il y a d’abord le pot d’échappement pétaradant, puis l’odeur caractéristique du moteur à deux temps: la scène est connue de beaucoup, même si elle est de moins en moins courante. En effet, à en croire des chiffres de l’Office de la circulation et de la navigation (OCN) du canton de Fribourg, le nombre de vélomoteurs présents sur nos routes est en nette baisse ces dernières années. Environ 5600 engins étaient immatriculés en 2008, contre à peine plus de 5000 l’année dernière.

Le mythique boguet, ou le teuf comme l’appellent certains, en prend un coup. Le cyclomoteur a néanmoins toujours ses adeptes, puisque le nombre d’examens de catégorie M remis ces quatre dernières années est pour sa part stable, avec près de 1000 réussites par an. Ce précieux sésame donne le d

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