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Bras de fer sur la concession du port

Les autorités staviacoises veulent reprendre l’exploitation du port, actuellement géré par une coopérative.

Les installations portuaires staviacoises sont convoitées par la commune, à qui la Société coopérative du port de plaisance (Socoop) ne veut pas ­laisser la place. © Alain Wicht
Les installations portuaires staviacoises sont convoitées par la commune, à qui la Société coopérative du port de plaisance (Socoop) ne veut pas ­laisser la place. © Alain Wicht

Chantal Rouleau

Publié le 23.07.2016

Temps de lecture estimé : 7 minutes

Estavayer-le-Lac »   Un orage sommeille au-dessus du port staviacois: le tonnerre menace de gronder entre la Société coopérative du port de plaisance (Socoop) et la commune d’Estavayer-le-Lac. Les deux parties se disputent la concession du port, actuellement détenue par la Socoop, et qui arrivera à échéance en 2018. A cette date, la commune aimerait la récupérer et racheter les installations, principalement pour des motifs financiers. La Socoop, qui exploite le port depuis quarante ans, veut quant à elle garder ses droits sur la place. Des négociations sont en cours, mais le Conseil d’Etat pourrait devoir trancher.

«Nous gérons efficacement le port depuis toutes ces années, et ce sans fonds publics», défend Laurent Jaunin, président de la Socoop. «Nous avons su créer un outil pour les navigateurs, qui est viable et a une b

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