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Du poulet mais sans se faire griller

Rentable et attractive, la production d’œufs et de poulets de chair progresse fort en terres fribourgeoises

Arrivés le 3 février à Mannens, chez Bertrand Joye, les poussins pesaient 35 grammes. Ils atteindront 2 kilos à leur départ, mi-mars. © Alain Wicht
Arrivés le 3 février à Mannens, chez Bertrand Joye, les poussins pesaient 35 grammes. Ils atteindront 2 kilos à leur départ, mi-mars. © Alain Wicht
Du poulet mais sans se faire griller
Du poulet mais sans se faire griller

Stéphane Sanchez

Publié le 10.02.2017

Temps de lecture estimé : 7 minutes

Agriculture »   Certains agriculteurs fribourgeois semblent rebondir dans un contexte difficile. Leur créneau? Le poulet de chair, secteur où le canton détenait en 2015 déjà la première place, avec plus de 20% de la production nationale. L’essor est impressionnant: en 2016, les poulaillers fribourgeois abritaient 1,76 million de poulets à l’engrais, soit 32% de plus qu’en 2010. Dans l’intervalle, le nombre d’engraisseurs est passé de 226 à 247, indique le Service de l’agriculture (SAgri). Et la tendance s’accentue: d’une seule demande de permis pour une halle à poulets (ou à pondeuses) déposée en 2010, ce nombre est passé à treize l’an passé, selon les chiffres indicatifs de la Direction de l’aménagement.

«Une exploitation viable»

«C’est en effet un march

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