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La balle est dans le camp communal

L’Exécutif de Villaz-Saint-Pierre doit fournir un projet s’il veut supprimer le passage à niveau du village

La commune n’entend pas assumer seule le remplacement de l’unique passage à niveau encore existant sur la ligne Genève-Zurich. © Alain Wicht
La commune n’entend pas assumer seule le remplacement de l’unique passage à niveau encore existant sur la ligne Genève-Zurich. © Alain Wicht

Stéphane Sanchez

Publié le 26.10.2016

Temps de lecture estimé : 4 minutes

Sécurité routière »   Cri d’alarme à Villaz-Saint-Pierre. Le Conseil communal, dans notre page Forum d’hier, dénonçait le manque de réaction des CFF et des autorités cantonales face au problème de sécurité routière que soulève le passage à niveau du village: «Ils ne veulent pas prendre leurs responsabilités», estiment les membres de l’exécutif, sensibles à leurs concitoyens «excédés par la fermeture incessante des barrières» – plus de 220 trains par jour, soit plus de 25 minutes de fermeture par heure, parfois durant 6 minutes d’affilée.

Des chiffres que les CFF ne contestent pas: «Ils sont plausibles», indique Frédéric Revaz. Le porte-parole souligne toutefois que ce passage à niveau «respecte la durée maximale de fermeture» et qu’il «répond aux normes actuelles». Du coup, «il est de la responsabilité de la commune de mener un projet pour le modifier, conformément aux règles en la matière», note-t-il en renvoyant à l’Office fédéral des transports.

Frédéric Revaz ajoute

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