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La louve romaine a fait des petits

Fondée il y a plus d’un siècle, la section fribourgeoise de la Società Dante Alighieri est en train de revivre

Le nouveau 
comité de la Dante Alighieri fribourgeoise, présidé par Moreno 
Malacrida 
(premier plan à gauche), est réuni devant la statue de la louve romaine que la société avait offerte, en 2004, à la ville et à l’université. © Vincent Murith
Le nouveau 
comité de la Dante Alighieri fribourgeoise, présidé par Moreno 
Malacrida 
(premier plan à gauche), est réuni devant la statue de la louve romaine que la société avait offerte, en 2004, à la ville et à l’université. © Vincent Murith

Marc-Roland Zoellig

Publié le 30.03.2017

Temps de lecture estimé : 5 minutes

Culture »   «Quand j’ai appris, en décembre dernier, que la section fribourgeoise de la Dante avait convoqué son assemblée de dissolution, j’ai dit stop, il faut faire quelque chose!» Moreno Malacrida, un enseignant italo-tessinois installé de longue date sur les bords de la Sarine, n’a pas hésité à se porter volontaire pour reprendre les rênes de la société plus que centenaire. Emanation de la Società Dante Alighieri, fondée à la fin du XIXe siècle par le poète et écrivain nobélisé Giosue Carducci (1835-1907) afin de diffuser la culture et la langue italiennes à travers le monde, la section fribourgeoise compte environ 200 membres, dont la plupart sont aujourd’hui plutôt âgés.

«Je me suis dit qu’il fallait maintenir une offre d’activités pour ces p

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