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Le bon temps des bals champêtres

Dans les années 1960, les adolescents des campagnes fribourgeoises étaient à l’avant-garde de la mixité

Dans le canton de Fribourg des sixties, 
les bals ­champêtres étaient 
des lieux ­privilégiés pour la «drague», y compris pour les jeunes de la ville. Ici, un pont de danse lors de la poya d’Estavannens, en 1960. © Fonds Jacques ­Thévoz/BCU
Dans le canton de Fribourg des sixties, 
les bals ­champêtres étaient 
des lieux ­privilégiés pour la «drague», y compris pour les jeunes de la ville. Ici, un pont de danse lors de la poya d’Estavannens, en 1960. © Fonds Jacques ­Thévoz/BCU
La musique, que ce soit au bal ou devant le jukebox au bistrot, favorisait la mixité. © Jacques Thévoz/BCU
La musique, que ce soit au bal ou devant le jukebox au bistrot, favorisait la mixité. © Jacques Thévoz/BCU

Pascal Fleury

Publié le 20.01.2017

Temps de lecture estimé : 8 minutes

Etude universitaire »  «Les jeunes de la ville fréquentaient volontiers les bals champêtres. Les garçons invitaient les filles à danser. Les soirées s’achevaient souvent par des cafés noirs.» C’était les sixties! Etonnamment, comme le révèle une étude réalisée par des étudiants en master de l’Université de Fribourg, l’avant-garde de la mixité se trouvait à l’époque dans les campagnes et non en ville!

Pendant un semestre, les étudiants de l’historienne Anne-Françoise Praz et de la sociologue Caroline Henchoz ont mené des entretiens personnels auprès de 51 femmes et hommes qui étaient adolescents (13 à 18 ans) durant les années soixante dans le canton. Lors d’un cours final, ils ont tiré leurs principales conclusions: contrairemen

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