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«Le franc fort, c’est une excuse bidon»

Le Gruérien Eric Dupasquier, patron de Crazyprices, veut devenir un ténor du commerce en ligne

Eric Dupasquier: «Au début, nous importions presque tous nos articles. Aujourd’hui, la moitié d’entre eux proviennent de Suisse.» © Vincent Murith
Eric Dupasquier: «Au début, nous importions presque tous nos articles. Aujourd’hui, la moitié d’entre eux proviennent de Suisse.» © Vincent Murith

François Mauron

Publié le 27.06.2017

Temps de lecture estimé : 7 minutes

Economie »   Internet a révolutionné le commerce de détail. Les acteurs de la branche doivent ainsi se réinventer, sous peine de mettre la clé sous la porte – témoin la récente faillite de la chaîne bulloise Yendi. Cette conviction est fortement ancrée dans l’esprit d’Eric Dupasquier. A la tête de la société Rensales International, qui chapeaute le discounter de ­matériel de sport Crazyprices, ce Gruérien veut partir à la conquête du marché suisse. Son ambition: tripler le volume de son entreprise d’ici à une année, grâce à une politique offensive d’expansion devant lui permettre de quintupler ses ventes en ligne.

Le premier acte de cet audacieux programme vient de se jouer, avec le rachat par la firme fribourgeoise de VAC. Grâce à cette acquisition, elle met la main sur

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