Epagny »   Ce soir-là, Benoît Pittet a misé sur la robe préférée de Mary-José Knie plutôt que sur la raquette de Roger Federer. Quatre ans après ces enchères en faveur d’une organisation de bienfaisance, le Gruérien ne regrette pas son choix. Ce marchand de vin domicilié à Epagny voue une passion au cirque. Plus précisément au cirque national. «Knie, c’est mon cirque», s’empresse-t-il de préciser, avant de nous faire découvrir son antre tout particulier.

«J’ai eu le virus dès ma première visite sous leur chapiteau, quand j’étais encore à l’école enfantine», se remémore Benoît Pittet. «Petit, je jouais toujours au cirque. Je le montais dans ma chambre avec des animaux en plastique et des petits véhicules.» Le flux de parole