Le son d’une cloche rythme sa vie
Gérard Monney, 90 ans, sonne l’angélus depuis plus de cinquante ans à la chapelle de Chénens
Stéphanie Buchs
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Rencontre » Trois fois par jour depuis plus de 50 ans, Gérard Monney sonne l’angélus à la chapelle de Chénens. Avec sa femme Denise, ils ne sont jamais partis en vacances. Gérard, qui vient de fêter son 90e anniversaire, se rappelle: «Avec les enfants, on allait parfois faire un tour à Bourguillon, et on avait l’impression que c’était comme des vacances… On ne manquait que la sonnerie de midi.»
Denise, 80 ans, ajoute avec un grand sourire: «Pour nous, c’est vraiment un plaisir de s’occuper de la chapelle. Ça n’a jamais été une obligation!» Le couple joue quasiment le rôle de sacristains investis d’une mission officielle de «concierges» de la chapelle.
Trois fois trois coupsPour rappel, selon une pratique catholique ancestrale, l’angélus est sonné le matin (6 h), &agrav