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Les experts craignent d’être muselés

En restreignant l’utilisation de l’ADN, un projet de loi fédérale pourrait compliquer certaines enquêtes

Les spécialistes du Comissariat d’identification judiciaire (CIJ) interviennent sur 1000 à 1500 affaires par année. © Police cantonale Fribourg
Les spécialistes du Comissariat d’identification judiciaire (CIJ) interviennent sur 1000 à 1500 affaires par année. © Police cantonale Fribourg

Marc-Roland Zoellig

Publié le 10.09.2020

Temps de lecture estimé : 7 minutes

Criminalité » Il faut presque un microscope pour la déceler, mais cette petite modification de l’article 255 du Code de procédure pénale suisse (CPP), portant sur l’analyse de l’ADN, pourrait avoir, si elle était adoptée par les Chambres fédérales, de grandes répercussions sur nombre d’enquêtes policières. Proposée par le Conseil fédéral dans le cadre de son projet de révision globale du CPP, elle pourrait fortement compromettre l’exploitation de la banque de données ADN gérée par la Confédération. Et donc rendre plus difficile – voire impossible – la résolution de certaines affaires par les autorités de poursuite pénale, avertit Nicolas Fürst, chef du Commissariat d’identification judiciaire (CIJ) de la Police cantonale fribourgeoise.

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