Une lente recolonisation
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Absence de législation sur la chasse et sur les forêts oblige, il n’y avait plus cerf qui vive au milieu du XIXe siècle en Suisse. Cette lacune juridique fut comblée en 1875, mais il fallut attendre un siècle (1978) pour faire la première observation officielle d’un cerf en terres fribourgeoises. Quinze ans plus tard, en 1993, le canton autorisait pour la première fois les chasseurs à tirer l’animal, retrace Elias Pesenti, du Service des forêts et de la faune.
«Cette recolonisation, qui favorise aussi le retour du loup, est toujours en cours, poursuit le spécialiste. Il s’agit de maintenir l’équilibre entre le cerf et son environnement sylvicole, car cet animal peut faire des dégâts, notamment dans les forêts protectrices.»
Depuis 2012, cette gestion est fédérale et intercantonale: «Fribourg est surtout un territoire d’hivernage; Vaud et Berne, des quartiers d’été. C’est donc à l’échelle intercantonale que nous faisons des comptages et des évaluations de la santé des ind