Commune unique: Le blues des campagnes
La cinquième séance d’information sur la commune unique s’est tenue jeudi à Hauteville. Le souci majeur exprimé: l’entité créée marginalisera les intérêts des villages décentrés, estiment certains syndics.
Stéphane Sanchez
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Près de 120 auditeurs ont assisté jeudi à la 5e séance d’information sur la commune unique, à Hauteville. Cinq syndics ont parlé, dont quatre opposés à la poursuite de l’étude. Au détour des interventions, le préfet gruérien Vincent Bosson a pu confirmer que la proximité et la représentativé seraient des thèmes «clés» de l’étude, qui a coûté 218 000 francs à ce jour (sans compter 30 000 à 40 000 francs pour la votation).
Seul le syndic de La Roche, Bertrand Gaillard, s’est dit favorable à l’étude, comme la majorité de son exécutif. Pour lui, les associations intercommunales se heurtent à des questions de répartition des coûts ou à des intérêts divergents et paralysants. Ses craintes po