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«À la base, je suis très timide!»

Silhouette longiligne, grands yeux bruns délicatement surlignés et rouge à lèvres éclatant, Ambre Chavaillaz ne passe pas inaperçue lorsqu’elle entre dans une pièce. Mais pour cette Fribourgeoise de 18 ans, qui vient d’être élue Miss Suisse francophone, il n’en a pas toujours été ainsi. Rencontre.

«Cette aventure humaine m’a offert non seulement de belles rencontres et de nouvelles amitiés, mais aussi un gain de confiance en moi», assure Ambre Chavaillaz. © Julien Chavaillaz
«Cette aventure humaine m’a offert non seulement de belles rencontres et de nouvelles amitiés, mais aussi un gain de confiance en moi», assure Ambre Chavaillaz. © Julien Chavaillaz
Silhouette longiligne, grands yeux bruns délicatement surlignés et rouge à lèvres éclatant, Ambre Chavaillaz ne passe pas inaperçue lorsqu’elle entre dans une pièce. © Julien Chavaillaz
Silhouette longiligne, grands yeux bruns délicatement surlignés et rouge à lèvres éclatant, Ambre Chavaillaz ne passe pas inaperçue lorsqu’elle entre dans une pièce. © Julien Chavaillaz
Lorsqu’Ambre Chavaillaz est élue le 11 juin, la surprise est grande: «J’ai mis une bonne journée à retomber sur terre!», déclare- t-elle. © Julien Chavaillaz
Lorsqu’Ambre Chavaillaz est élue le 11 juin, la surprise est grande: «J’ai mis une bonne journée à retomber sur terre!», déclare- t-elle. © Julien Chavaillaz

Nicole Rüttimann

Publié le 21.06.2016

Temps de lecture estimé : 4 minutes

«À la base, je suis une grande timide», confie l’habitante de Posieux: «Je n’osais même pas faire la bise aux gens au début des castings!». Ce concours de Miss Suisse francophone – distinct de Miss Suisse romande (voir ci-dessous) –, elle s’y est d’ailleurs lancée sur un coup de tête, son copain s’y étant inscrit l’an passé. «J’ai suivi l’édition et je me suis dit: pourquoi pas essayer!» Elle s’inscrit avec une copine parmi plus de 600 candidates. Si son amie ne poursuit pas l’aventure, elle est plus chanceuse: elle est retenue au premier casting (100 candidates), puis franchit les étapes.

Ambassadeur francophonie

Les critères? «Les Miss et Mister représentent la francophonie en Suisse et à l’étranger. Ils se doivent donc de bien maîtriser le français, mais peuvent venir de toute la Suisse voire de France voisine», explique Samuel Meuwly, membre du comité d’organisation. Au sein du jury, on trouve Lauriane Sallin, actuelle Miss Suisse, et Christian Millette, danseur de Danse avec les stars sur TF1, mais aussi Daniela Mirela Lauer, marraine de l’édition et épouse du ministre de la Francophonie.

Car la beauté ne fait pas tout, comme le rappelle Samuel Meuwly: «C’est un ensemble: expression ou culture générale sont évaluées autant que la présentation tout au long des sélections qui s’étalent sur six mois».

Lorsqu’Ambre Chavaillaz est élue parmi vingt-deux candidates, le 11 juin au Théâtre Barnabé de Servion, la surprise est grande: «J’ai mis une bonne journée à retomber sur terre!», déclare-t-elle en souriant. Mais la réalité la rattrape rapidement: elle doit donner des interviews et voit son agenda prendre du volume. Pas toujours facile à gérer puisque pour ce concours, contrairement à celui de Miss Suisse, les élues ne sont pas salariées, et gèrent à côté de leur travail les rendez-vous inhérents à leur élection.

Mais cela n’inquiète pas la jeune femme. Vendeuse en parfumerie dans un grand magasin, appréciant le contact avec la clientèle, elle voit cette nouvelle «mission» plutôt comme un plaisir et une découverte. Qu’elle poursuivra bientôt en prenant part à un concours international – comme son collègue, le Lausannois Betim Morina, qui participera à Mister Monde.

Un plus pour la confiance

Quant à sa famille, si celle-ci s’est montrée quelque peu inquiète face à ce surcroît de travail, son père, qui habite à Saint-Légier, ses trois petites sœurs et sa mère la soutiennent désormais «totalement».

«Cette aventure humaine m’a offert non seulement de belles rencontres et de nouvelles amitiés, mais aussi un gain de confiance en moi», assure Ambre Chavaillaz. Un atout qu’elle souhaite désormais mettre à profit pour poursuivre dans cette voie – elle n’exclut pas de se lancer dans le mannequinat ou d’autres «défis».

«Je me donne toujours à fond dans ce que je fais! », note-t-elle. Ex-membre de M Size, groupe de hip-hop à Marly, elle a ainsi participé à de nombreuses compétitions. Et se dépense aujourd’hui au fitness ou donne de la voix lors de cours de chant dans une école.

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Des concours à ne pas confondre

En Suisse, les concours de Miss et Mister se suivent mais ne se ressemblent pas, explique Samuel Meuwly, membre du comité d’organisation de Miss Suisse, Miss Suisse francophone (dont c’est la cinquième édition) et Miss Fribourg.

Pour Miss Suisse, par exemple, les élues sont salariées et mettent entre parenthèses leur travail durant un an, contrairement à Miss Suisse francophone, dont les élues sont payées au contrat. Miss Suisse francophone n’a donc «rien à voir» avec le concours de Miss Suisse romande, dont les critères impliquent par exemple d’habiter en Suisse romande.

Quant au concours de Miss Earth, ses élues doivent représenter la terre. Enfin, Miss et Mister Vaud-Fribourg, qui avait été stoppé en 2009, reprendra cette année par le biais de Miss Fribourg. Les castings sont d’ailleurs encore ouverts.

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