Enfant brûlé au Carnaval des Bolzes: l’enquête va être rouverte
Marc-Roland Zoellig
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«On prend toujours des risques. Les bouts de tissu en feu s’envolent sur les gens, un jour, il va y avoir des brûlés.» Cette phrase est tirée d’un rapport rédigé en 2009 par le capitaine des sapeurs-pompiers de la ville de Fribourg. Elle fait référence aux conditions dans lesquelles se déroule, chaque année, l’immolation du Rababou à la place du Petit-Saint-Jean, dans le cadre du Carnaval des Bolzes.
Le 2 mars 2014, cinq ans après la rédaction de ces lignes, un garçon de 10 ans qui observait le traditionnel feu de joie était grièvement brûlé à la nuque et à la main droite par une braise emportée par le vent. Ayant dû subir plusieurs greffes de peau et actuellement toujours sous traitement médical, il conservera de cet accident des cicatrices permanentes.
Une place trop exiguëQui a lu le rapport du capitaine des pompiers? A qui a-t-il été transmis? Pourquoi les avertissements répétés que l’officier lançait depuis 2006, en affirmant notamment que la place du Petit-Sai