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Hubert Audriaz, ce célèbre inconnu

Portrait cinématographique • Hubert Audriaz est de ces personnages qui font l’identité d’une ville. Mais si tous connaissent celui qui, cheveux au vent, sillonne les rues de Fribourg sur son deux-roues, connaît-on vraiment l’homme derrière l’image?

Hubert Audriaz, l’amoureux des légendes, raconte cette fois sa propre histoire devant la caméra de l’Association Films Plans-Fixes. © Jean Mayerat
Hubert Audriaz, l’amoureux des légendes, raconte cette fois sa propre histoire devant la caméra de l’Association Films Plans-Fixes. © Jean Mayerat

Nicole Rüttimann

Publié le 18.11.2015

Temps de lecture estimé : 2 minutes

 C’est la question que soulève l’Association Films Plans-Fixes, qui a réalisé un portrait du magicien de la Basse. La première du film «Hubert Audriaz. Dessine-moi la liberté», en présence de l’intéressé et de Raphaëlle Aellig, son interlocutrice, aura lieu ce jeudi à 18 h au cinéma Rex de Fribourg.

Le choix du personnage s’est fait naturellement, explique Alexandre Mejenski, secrétaire général et délégué de production pour l’Association Films Plans-Fixes: «Plusieurs habitants du canton ont évoqué son nom alors que nous le connaissions peu, avant que l’émission «Passe-moi les jumelles» n’en parle. C’est un homme un peu marginal mais respecté et très bien intégré. C’est surtout quelqu’un de très intéressant, qui a fait des choses incroyables», relève-t-il. Et d’évoquer son parcours sportif - dans le hockey - et professionnel.

Après avoir fait les Beaux-Arts à Paris, il choisit pourtant de revenir à Fribourg, en Basse-Ville, dont il «porte la mémoire», et représente la culture «bolze». Amoureux des légendes, il est un personnage un peu à part et en même temps très ouvert aux autres, généreux», note-t-il. Une richesse que l’association veut faire découvrir ou redécouvrir.

Le magicien de la Basse a toute liberté de livrer sa vision du monde, son rapport à la vie, à sa ville, à travers ce face-à-face de 50 minutes, sans coupures, filmé dans son atelier de la Vannerie. Aucun plan illustratif, hormis une scène d’introduction où on le voit marcher en Basse-Ville aux côtés de son interlocutrice.

Le DVD comporte aussi un portrait plus ancien, de Sœur Edith Moser. «Allier un film de la collection et un nouveau permet de valoriser les anciens et de les sauvegarder, en restaurant sons et images», explique Alexandre Mejenski.

La collection compte au total 307 Plans-Fixes, dont les premiers remontent à 1977. Le tournage du dernier vient de s’achever. Chaque portrait coûte 20'000 francs, financés par des institutions publiques et privées. 

> Première du film jeudi 19 novembre, 18 h, au Rex à Fribourg, entrée libre. DVD disponible sur le site www.plansfixes.ch.

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