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Requérants au château: on y réfléchit

Grolley • Le canton de Fribourg aimerait ouvrir un centre d’accueil pour requérants d’asile au château de Rosière. L’évêché, qui abrite la fondation propriétaire des lieux, n’y est pas opposé. Mais la commune rechigne.
Le château de Rosière, à Grolley, héberge actuellement quatre sœurs orthodoxes et accueille occasionnellement des retraites spirituelles. Ces rares utilisateurs se partagent soixante chambres. © Vincent Murith-a
Le château de Rosière, à Grolley, héberge actuellement quatre sœurs orthodoxes et accueille occasionnellement des retraites spirituelles. Ces rares utilisateurs se partagent soixante chambres. © Vincent Murith-a

Marc-Roland Zoellig

Publié le 24.10.2014

Temps de lecture estimé : 3 minutes

Il y a un certain temps déjà que le canton de Fribourg lorgne le château de Rosière, à Grolley. Confronté depuis cet été à une arrivée massive de requérants d’asile, il a désespérément besoin de locaux pour héberger ces personnes en situation précaire. Sertie dans un parc arborisé situé sur une butte, à l’écart de la localité sarinoise, la vénérable bâtisse du XIXe siècle n’est aujourd’hui occupée à l’année que par quatre religieuses orthodoxes roumaines. Disposant en tout, avec son annexe, d’une soixantaine de chambres sous-utilisées, elle pourrait donc faire office de point de chute provisoire pour les migrants.

L’évêché de Lausanne, Genève et Fribourg, qui abrite la fondation Notre-Dame de la Nativité, propriétaire des lieux, n’est pas opposé à cette réaffectation. La commune de Grolley, son syndic Christian Ducotterd en tête, préférerait en revanche trouver une autre utilisation à ce magnifique domaine.

La commune approchée

En l’état actuel, la Direction de la sa

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