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Mathieu Jaton: «J’ai eu l’impression que Claude était là»

L’Attalensois Mathieu Jaton bouclera demain la 47e édition du festival montreusien. Bilan du «nouveau» directeur, au discours déjà bien rodé: satisfactions en série, malgré une grosse bourde (utilisation d'une photo du petit Grégory) assumée.
Mathieu Jaton: sur le pied de guerre de 11h à 5h du matin, pendant 18 jours. © Vincent Murith/La Liberté
Mathieu Jaton: sur le pied de guerre de 11h à 5h du matin, pendant 18 jours. © Vincent Murith/La Liberté

Propos recueillis par Stéphane Sanchez

Publié le 20.07.2013

Temps de lecture estimé : 5 minutes

«Juste du plaisir!» C’est ainsi que Mathieu Jaton, désormais seul aux commandes du Montreux Jazz Festival, résume cette 47e édition. L’Attalensois communiquera dimanche le bilan officiel de la manifestation. «La fréquentation payante est nettement supérieure aux années précédentes. Elle est assez éloquente», annonce-t-il. Satisfaction, donc, pour le successeur de Claude Nobs, qui se dit partant pour une 48e édition. D’autant que le «nouveau» directeur ne voit qu’une seule ombre, certes monumentale – «l’affaire Grégory» – sur ces 18 jours de fête.

- Grosse pression pour cette première édition en solo. Comment l’avez-vous vécue?

Mathieu Jaton:Il y avait bien une sensation de solitude par rapport à la relation que j’avais avec Claude. Mais pas par rapport à la conduite du festival. Nous sommes une équipe depuis longtemps. En fait, je me suis rarement retourné en me disant: «Purée! Quelle pression!» C’était plutôt l’enthousiasme de perpétuer l’œuvre d’un hom

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