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La commune sous la main, c’est bien

Gruyère • Les rares opposants à la commune unique s’inquiètent d’une perte de proximité entre les autorités et leurs citoyens en cas de fusion. Mais à quoi ressemble cette proximité qu’il faut protéger? Exemple à Vaulruz.
La secrétaire communale Yvonne Gobet, le syndic Patrice Jordan et le responsable de la voirie Bernard Rouiller sont les trois interlocuteurs privilégiés par les citoyens de Vaulruz. © Vincent Murith
La secrétaire communale Yvonne Gobet, le syndic Patrice Jordan et le responsable de la voirie Bernard Rouiller sont les trois interlocuteurs privilégiés par les citoyens de Vaulruz. © Vincent Murith

Jérémy Rico

Publié le 13.02.2016

Temps de lecture estimé : 5 minutes

«Pour les citoyens, je suis soit le copain du village, soit le gamin du village.» Patrice Jordan rigole de sa formule. Elle décrit pourtant bien à quel point le syndic est en terrain conquis dans sa commune. Fils d’une famille de Vaulruz, il garde toujours un œil sur «son» petit monde, depuis son exploitation agricole située sur les hauteurs, derrière le château.

Cette relation particulière avec son village et son millier d’habitants, il lui donne un nom: la proximité. Et elle a de l’importance aux yeux du député au Grand Conseil. Lors d’un sondage mené auprès des exécutifs communaux du district à la fin janvier, Vaulruz figurait parmi les réfractaires à la création d’une commune unique en Gruyère (lire ci-contre. Parmi les raisons évoquées: la peur de perdre cette fameuse proximité. Mais de quelle proximité parle-t-on? Où s’exprime-t-elle? La réponse se trouve quelque part entre l’administration, la table du Conseil communal, la voirie et l’auberge du village.

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