Un retour à l’école de nos aïeux
Flora Berset
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Six pupitres alignés sur lesquels reposent des ardoises. Quelques cartables en cuir accrochés aux bancs d’école. Un grand boulier à côté d’un tableau noir. A Romont, l’église des Capucins a été transformée en salle de classe des années 1940. C’est dans ce décor particulier que se tiendra, du 28 mai au 31 juillet, l’exposition «Mademoiselle l’institutrice» dédiée à Marie-Anne Schmoutz (1906-1996), enseignante dans le chef-lieu glânois de 1926 à 1964.
Pour l’archiviste de la ville Florian Defferrard, il s’agit d’une personnalité complexe. «C’était une institutrice et une intellectuelle qui était tout le temps en train de renouveler ses méthodes pédagogiques», souligne-t-il. Le coordinateur de l’exposition la décrit comme une «femme de foi», «discrète», «libre» et «courageuse»: «Elle n’enseignait pas seulement les rudiments de la couture à ses élèves. Les filles étaient très actives dans sa classe et elle élargissait beaucoup leur horizon.»
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