Des ouvriers polonais sont exploités
Unia fait stopper des chantiers à Sainte-Croix et dans le canton de Neuchâtel. Une grève débute
Vincent Costet
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Travail L «En grève», «Chantier fermé», «Stop au dumping»: Unia avait attaché drapeaux et banderoles au centre du village de Sainte-Croix, hier matin, rue de l’Industrie 19, devant l’immeuble qui semble abriter les bureaux des responsables d’un «cas de dumping sordide», selon le syndicat, «avec de nombreuses infractions à la convention collective de travail du second œuvre romand».
Au milieu de la mobilisation, six travailleurs polonais, âgés de 30 à 40 ans. Celui qui est arrivé le premier dans la région y travaille depuis février dernier. Tous auraient été recrutés sur internet par un rabatteur polonais, domicilié en France, qui leur obtenait un permis G de frontalier pour la Suisse.
Ils disent avoir travaillé sur six chantiers à Sainte-Croix, un à Saint-Sulp