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Espoir et prudence en sérologie

Les tests pour détecter les anticorps sont dans les starting-blocks. Mais ils ne disent rien de l’immunité

Au CHUV, Gilbert Greub et son équipe misent sur les tests sérologiques. © Olivier Vogelsang
Au CHUV, Gilbert Greub et son équipe misent sur les tests sérologiques. © Olivier Vogelsang

Sophie Dupont

Publié le 22.04.2020

Temps de lecture estimé : 6 minutes

Coronavirus » Alors que le déconfinement progressif est imminent, des attentes reposent sur les tests sérologiques, qui permettent de découvrir le taux d’anticorps au coronavirus.

Le Département de la santé et de l’action sociale utilise les tests sérologiques pour son étude de la population, comme l’a annoncé vendredi dernier la conseillère d’Etat Rebecca Ruiz. Dans le cadre d’une étude nationale, la présence d’anticorps sera testée sur 800 Vaudois tous les trois mois. Les autorités comptent sur ces tests pour mesurer la séroprévalence, soit la présence du virus dans la population. Elles espèrent ainsi évaluer l’état de l’immunité. On estime qu’il y a immunité de groupe lorsque 60% de la population est infectée.

Mais la science incite à la prude

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