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Impatients d’obtenir leurs places, les Yéniches combattent les préjugés

Lausanne • La ville accepte d’accueillir une dizaine de caravanes jusqu’en octobre. Rien que pour les Yéniches, dont quatre familles se sont installées au Chalet-à-Gobet.

Charles Ostertag a parqué sa caravane au Chalet-à-Gobet. Avec ses cousins, il regrette que les Yéniches suisses soient si mal connus par la population. © ARC/Jean-Bernard Sieber
Charles Ostertag a parqué sa caravane au Chalet-à-Gobet. Avec ses cousins, il regrette que les Yéniches suisses soient si mal connus par la population. © ARC/Jean-Bernard Sieber

Jérôme Cachin

Publié le 22.05.2015

Temps de lecture estimé : 5 minutes

«Quand on part, c’est où le vent nous mène, nous sommes comme des hirondelles.» Charles Ostertag, brocanteur «au porte à porte, comme on a toujours fait», parle de la vie des Yéniches, en cette fin de jeudi après-midi. Une petite brise de poésie, après la tension récente. Sur un petit parking désaffecté au Chalet-à-Gobet, Charles Ostertag a parqué sa caravane. Deux de ses cousins, Frédéric et David (ce dernier adopte un prénom d’emprunt), actifs dans la rénovation de bâtiments, et un autre Yéniche ont fait pareil, refusant le terrain voisin que le canton leur proposait. Les quatre familles, huit adultes et deux enfants, resteront un mois. Ensuite, elles se sépareront peut-être.

Menacée d’expulsion par les autorités yverdonnoises il y a une dizaine de jours, la quinzaine de familles

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