Le Château justifie une exception
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Requérant entra » Il y a une semaine, le collectif R dénonçait le «traitement inhumain» d’un requérant d’asile sous le coup des accords de Dublin (notre édition du 22 mars). Début mars, l’homme avait comparu pieds et poings liés devant la justice de paix à Lausanne, en vue de sa détention administrative. Une pratique pourtant bannie par le Conseil d’Etat depuis 2010, sauf cas de rigueur.
Questionné par le député Jean-Michel Dolivo, le gouvernement a toutefois répété hier devant le Grand Conseil l’argumentaire de la police. «Les travaux à proximité du tribunal ne permettaient pas d’approcher avec un véhicule de police», selon Béatrice Métraux, conseillère d’Etat chargée de la Sécurité, évoquant un «risque de fuite ou d’agression».
De manière générale, la ministre écologiste rappelle en effet que les «individus ne doivent pas être entravés, sauf nécessité avérée». Pour Jean-Michel Dolivo, il n’y avait pourtant «aucun danger» dans le cas d’espèce: «Cette personne n’a comm