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Le survivaliste et les galonnés

Le consultant contesté fut l’invité des officiers vaudois et de la brigade d’infanterie 2

Le survivaliste Piero San Giorgio était l’un des orateurs du rapport 2013 de la brigade d’infanterie 2 à La Chauxde- Fonds. Ici avec Philippe Rebord, l’actuel chef de l’armée suisse, brigadier à l’époque. © DR
Le survivaliste Piero San Giorgio était l’un des orateurs du rapport 2013 de la brigade d’infanterie 2 à La Chauxde- Fonds. Ici avec Philippe Rebord, l’actuel chef de l’armée suisse, brigadier à l’époque. © DR

Jérôme Cachin

Publié le 10.12.2016

Temps de lecture estimé : 5 minutes

Armée » Piero San Giorgio n’est pas totalement un inconnu chez les officiers romands, et vaudois en particulier. Ce survivaliste a été engagé fin novembre comme consultant par le conseiller d’Etat valaisan Oskar Freysinger dans un groupe de travail chargé d’inventorier les risques qui pèsent sur son canton. Mais le 1er décembre, le ministre UDC a dû renoncer à lui confier cette tâche, sur pression de ses collègues du Conseil d’Etat.

Jusqu’à la semaine dernière, Piero San Giorgio (de son vrai nom Piero Falotti) n’était pas connu pour les propos xénophobes, eugénistes et pronazis qui lui ont valu d’être écarté du groupe de travail valaisan. Cité par Le Temps, Piero San Giorgio soutenait dans une vidéo récente que la véritable nature des Européens, «c&rsqu

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