Les défenseurs du patrimoine veulent dissuader l’Etat de vendre ses cures
Jérôme Cachin
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Une décision «choquante», dont la section vaudoise de Patrimoine suisse «s’offusque». L’organisation de défense du patrimoine fustige en des termes assez durs la mise en vente prochaine de 20 cures, annoncée il y a quinze jours par le Conseil d’Etat. Dans son communiqué d’hier, elle accuse directement le conseiller d’Etat Pascal Broulis: «Il oublie sa mission de protecteur du patrimoine et se limite à tenir des propos purement financiers», écrit-elle.
Ce cri d’alarme intervient près de deux semaines après l’annonce de Pascal Broulis. Le 10 juillet, le chef du Département des finances, qui est aussi en charge du parc immobilier de l’Etat, justifiait cette mise en vente. Le Conseil d’Etat est propriétaire de bâtiments qui correspondent à ses besoins. Ce principe a été gravé en 2011 dans ses lignes directrices de stratégie immobilière «horizon 2020».
Moins de pasteursS’agissant précisément des cures, elles sont dédiées initialement au logement des pasteurs de l’Eglise