Centre de gravité

Lundi, La Région-Nord vaudois faisait le portrait de Sylvie Villa, la candidate du PDC au Conseil d’Etat. En d’autres termes, une candidate de l’Alliance du centre, puisque le PDC en fait partie, avec Vaud Libre (qui a déjà un candidat, Serge Melly), ainsi que le PEV, l’UDF et le PBD (qui eux, n’ont pas de candidat). Les têtes pensantes de l’alliance ont aussi inventé le mot «cohatiforce» comme slogan de campagne, apprenait-on au détour de ce portrait, parce que c’est «un assemblage des mots cohésion, créativité et force…». Et peut-être aussi parce que leur coalition n’était pas assez difficile à comprendre sans ça? JC

 

Du même bois

Les trois candidates à une candidature socialiste au Conseil d’Etat étaient réunies jeudi dans l’émission Forum de la radio RTS. A une question du journaliste, Cesla Amarelle glisse qu’il y a «trois excellentes candidatures». «C’est de la langue de bois», se plaint le journaliste. «Mais c’est vrai», croient bon d’ajouter aussitôt Fabienne Freymond Cantone et Roxanne Meyer Keller. Comme quoi la langue de bois, c’est un vrai plus pour aller au Conseil d’Etat, à la portée de tout le monde. JC

 

Anatomie sociale

La Télé réunissait mercredi le syndicaliste Yves Defferrard et le secrétaire patronal Guy-Philippe Bolay pour parler des plans sociaux. En cas de licenciements collectifs, faut-il les rendre obligatoires pour les entreprises dès 100 employés, plutôt que 250 comme aujourd’hui? «Ce chiffre de 250 n’est pas sorti de la bouche de Jupiter (sic)», explique le second. Mais Guy-Philippe Bolay est-il bien sûr d’être sorti de la cuisse de Jupiter? JC