La Liberté

Un cadre général pour les chauffeurs de taxis

Publié le 20.01.2016

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Grand Conseil

Le Conseil d’Etat vaudois va élaborer un cadre général pour les chauffeurs de taxis, quel que soit leur mode de travail, Uber ou pas. Les députés ont renvoyé hier à une très large majorité le postulat du PLR Mathieu Blanc. L’extrême gauche a refusé, qualifiant Uber «d’antisocial».

L’arrivée d’Uber a suscité un attrait certain, mais aussi des craintes, voire des rejets. Aujourd’hui, la situation des chauffeurs de taxis est «insatisfaisante» dans le canton de Vaud, ont unanimement reconnu les élus.

La venue d’Uber a révélé le malaise dans la profession et les crispations des chauffeurs par rapport à l’évolution technique. Aujourd’hui, «c’est la loi de la jungle», a dénoncé la socialiste Valérie Schwaar, rapportrice de commission.

D’un côté, c’est la loi de la jungle, de l’autre, il y a un monopole. «Les paradoxes sont multiples», a poursuivi le conseiller d’Etat Philippe Leuba. Il a relevé que ses services n’avaient pas attendu le postulat pour entamer des réflexions sur Uber et le marché des taxis.

«La collectivité publique ne peut pas fermer les yeux, nous devons avoir un cadre légal» pour les taxis, notamment lorsque Lausanne veut défendre son rang de capitale du sport avec une aura internationale. La ville doit disposer d’un service de taxi «digne de ce nom».

Les seules oppositions au renvoi du texte au gouvernement sont venues de La Gauche. Le système Uber est «antisocial», a affirmé Christiane Jaquet-Berger, rappelant qu’il existe d’autres moyens de permettre à des personnes à faibles revenus de pouvoir prendre un taxi, comme le fait la ville de Lausanne. ATS

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