La Liberté

Remettre la RIE III sur les rails

Publié le 28.02.2017

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Les citoyens ont refusé la troisième réforme sur l’imposition des entreprises (RIE III). Ce résultat est un désastre. Il aurait été urgent de donner aux grands employeurs de notre force de travail un signal positif. La Suisse doit rester attractive pour les holdings. Si on modifie le régime fiscal des ménages, ceci doit leur être supportable.

Il y a un sujet brûlant qui inquiète. L’évolution de la répartition des revenus et des fortunes que l’on mesure entre autres par le coefficient de Gini, la courbe de Lorenz et les entrées fiscales par habitant. On sait que malheureusement ces écarts augmentent d’année en année.

Les citoyens ressentent les effets de cette distorsion. Pour les bas salaires, le pouvoir d’achat diminue, pour les hauts salaires, c’est le contraire. Ce sujet touche toute la société et tous les partis politiques, pas uniquement les syndicats. Mais il faut le prendre au sérieux et trouver ensemble une solution.

L’Etat n’a que peu de moyens pour influencer l’écart des revenus, ne serait-ce que par sa politique fiscale. Corriger la taxation des personnes physiques dans le sens de réduire l’effet des écarts des revenus, tout en proposant une réforme de l’imposition des entreprises conforme aux exigences internationales, voilà une stratégie gagnante!

Elle ressemble certes à la quadrature du cercle. Mais le gouvernement, economiesuisse et les partis politiques doivent trouver une solution. La prochaine fois, il faudra réussir aux urnes.

Jean-François Emmenegger,

Marly

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