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Riposte contre le showrooming

Irrités de donner des conseils à des clients qui vont ensuite acheter sur internet, des commerces réagissent

David Girardet consacre en moyenne une heure à chaque client. Analyses statique, dynamique puis essai à l’extérieur. «C’est un petit rituel », indique le gérant de Trilogie Sport. © Vincent Murith.
David Girardet consacre en moyenne une heure à chaque client. Analyses statique, dynamique puis essai à l’extérieur. «C’est un petit rituel », indique le gérant de Trilogie Sport. © Vincent Murith.

LOÏC SCHORDERET

Publié le 26.10.2016

Temps de lecture estimé : 6 minutes

Fribourg »   «Je dois encore réfléchir mais je repasserai.» Cette excuse à laquelle s’ajoute un «je peux quand même prendre l’étiquette en photo?», certains commerçants fribourgeois l’entendent trop souvent. La pratique, consistant à se renseigner en magasin puis à acheter sur internet, se nomme le showrooming. En Suisse alémanique, certaines enseignes y répondent en facturant le conseil. Quid dans le canton?

Un pas difficile

Si aucun détaillant contacté n’a encore franchi le pas, ils se sont déjà tous posé la question. «Ce sera la prochaine étape pour notre survie. Je consacre tous les jours du temps à des personnes qui n’achètent rien chez moi», déclare Marcel Pasquier, propriétaire de Telson Pasquier Romanens à Bulle. Face à la forte augment

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