La Liberté

pictogramme abonné La Liberté Contenu réservé aux abonnés

Il fallait que Jules Bianchi se sacrifie

Chronique • Depuis le temps que les pilotes en charentaises pantouflardaient dans leur monoplace, on commençait gentiment à s’ennuyer.

jean ammann

Publié le 11.10.2014

Temps de lecture estimé : 3 minutes

Qui part à la chasse, risque de recevoir un pruneau de la part d’un collègue qui confond l’homo sapiens avec la marmotte, parce que les deux se dressent sur leurs pattes arrière. C’est un risque que les disciples de saint Hubert doivent accepter (pauvre saint Hubert, associé pour l’éternité aux exterminateurs assoiffés de nos sous-bois, alors qu’il renonça à la chasse lorsqu’il vit apparaître un crucifix lumineux dans les bois d’un cerf dix-cors, comme quoi, hein, on devrait toujours chasser de sang-froid). Qui roule à 300 à l’heure sur une route mouillée, risque de sortir de route. C’est un risque que les disciples de Fangio devraient accepter.

Dimanche dernier, Jules Bianchi est sorti de piste et s’est emplafonné dans la seule dépanneuse qui bordait le circuit de Suzuka. On s’affairait à év

Articles les plus lus
La Liberté - Bd de Pérolles 42 / 1700 Fribourg
Tél: +41 26 426 44 11