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Stéphane Joly, quatre ans après

Morat-Fribourg • Le 2 octobre 2011, le Jurassien s’imposait sur la place Georges-Python. Depuis, il a purgé une suspension pour dopage et a changé de voie: il est chauffeur de car.

Stéphane Joly: «Si j’avais eu quoi que ce soit à me reprocher, jamais je ne me serais battu autant.» © Roger Meier
Stéphane Joly: «Si j’avais eu quoi que ce soit à me reprocher, jamais je ne me serais battu autant.» © Roger Meier

Pierre Salinas, Les Breuleux

Publié le 03.10.2015

Temps de lecture estimé : 8 minutes

«La période de Morat-Fribourg est toujours spéciale. C’est une course mythique, peut-être la plus célèbre de Suisse avec Sierre-Zinal. J’ai un petit pincement au cœur à chaque fois que j’en parle. Il faut dire que c’est la plus belle victoire de ma carrière: tout s’était passé à merveille. Il faut dire aussi que jamais je ne m’étais si bien préparé. En plus du tracé, vallonné, qui me convient, je revenais d’un camp d’entraînement en altitude au Maroc. Je pense que je la ferai à nouveau un jour. J’aimerais bien en tout cas.»

Le 2 octobre 2011, Stéphane Joly devenait le premier Suisse depuis le Valaisan Stéphane Schweickhardt, vainqueur en 1998, à inscrire son nom au palmarès de Morat-Fribourg. La victoire avait été retentissante, l’éc

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