«Ce que je retiens, c’est l’amitié»
Alpinisme • Jean Troillet, 68 ans et dix 8000 au compteur, se raconte dans un livre à paraître aux éditions Guérin. Discussion avec un survivant, avec celui qui accompagna Erhard Loretan dans ses paris les plus fous.
jean ammann
Temps de lecture estimé : 10 minutes
On dit qu’il n’y a pas plus grand honneur pour un auteur que d’entrer dans La Pléiade de son vivant, La Pléiade étant cette collection créée par Gallimard, avec dorures et papier bible, dont elle partage le même caractère sacré. Eh bien, il n’y a pas plus grand honneur pour un alpiniste que d’entrer de son vivant dans la collection Texte et Images des Editions Guérin; ces livres à la couverture toilée, rouges comme un manifeste, accueillent tout ce que la montagne a fait de grand et de sublime: Bonatti, Desmaison, Bérhault, Edlinger, et toute l’odyssée verticale qui va du Cervin à l’Everest… Il ne manque pas un exploit au catalogue Guérin. Jean Troillet, 68 ans et bien vivant, bien vigousse, connaît les honneurs des Editions Guérin: «Jean Troillet: une vie à 8000 mètres», signé par Pierr