Fous de descente
Lyon, la ville aux deux collines, offre un terrain de jeu idéal pour les adeptes de roller de descente. Depuis une vingtaine d’années, de jour comme de nuit, ils sont des dizaines à goûter à l’adrénaline de la vitesse
Photos: Thierry Gromik / Textes: Arnaud Guiguitant
Temps de lecture estimé : 6 minutes
Reportage » Caluire, en banlieue de Lyon. Positionnés au sommet de la montée de la Rochette, Etienne Herreros, 30 ans, et Maxime Cadet, 20 ans, attendent notre feu vert. Adeptes de roller de descente, ils s’apprêtent à dévaler l’une des rues les plus pentues de l’agglomération lyonnaise. La descendre à pied est déjà une prouesse: à l’endroit le plus raide, la déclivité atteint les 24 degrés. Par sécurité, la circulation automobile a été stoppée le temps de la prise de vues.
Adossés à un mur en pierres clôturant une propriété, nous patientons sur le bord de la route dont le bitume vient juste d’être refait. Etroite, la chaussée est lisse comme le feutre d’une table de billard. Par liaison radio, le photographe Thierry Gromik