«Que les instances sportives commencent à se prononcer sur l’homophobie est une avancée énorme, se réjouit Laurent Paccaud, judoka à Romont. Tout a bougé depuis les Jeux de Sotchi cet hiver et la loi russe anti-gay. Le monde a pris conscience qu’il y a des homosexuels dans le sport. Ils seraient entre 5 et 8% en Suisse. Mais il y a encore un énorme travail de formation à faire auprès des clubs et des entraîneurs.» Une documentation sur la question devrait voir le jour en 2015, sous l’égide de Swiss Olympic. Le but? Casser la chape de plomb qui s’installe parfois au sein d’une équipe dont un membre est homosexuel.

Vététiste du top 5 mondial de descente, Emilie Siegenthaler se souvient des silences oppressants lors des championnats du monde. «J’ai toujours su que j’étais lesbienne. C’était très