L’adresse était en berne, mais l’adresse est volatile: elle va et vient au gré des humeurs et des jauges de confiance des uns et des autres, elles-mêmes aléatoires. Bref, ne pas compter sur l’adresse pour remporter une finale, match par définition à part. Entraîneur d’Olympic, Thibaut Petit l’a bien compris, lui qui, depuis son arrivée l’été passé sur les bords de la Sarine, a mis un accent aigu sur la défense, que seul un collectif sans faille est capable de sublimer.

Samedi, dans une salle Saint-Léonard tout acquise à leur cause ou presque, les «chiens» fribourgeois ont fait ce pour quoi ils ont été dressés. Face à des Lions de Genève qui les ont longtemps regardés dans les yeux, Natan Jurkovitz et ses coéquipiers ont eu l’immense mérite de ne jamais lâcher leur os, le capitaine «Jurko» et le général Eric Nottage se chargeant au début du quatrième quart-temps de faire la différence en attaque. Au bout de quarante minutes haletantes et dures – «ça a tabassé grave», selon les