«Les gens m’appellent Robbie»
Basketball • Né au Canada de parents indiens, Rajvarinder Sihota, le meilleur rebondeur d’Olympic, tente pièce par pièce de reconstruire le puzzle de son passé perdu.
Pierre Salinas
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«Mon prénom, c’est Rajvarinder, mais les gens m’appellent Robbie.» Robbie Sihota est né il y a 27 ans à Calgary de parents indiens, ce que ses cheveux noirs et sa peau cuivrée ne sauraient mettre en doute. «Ils sont arrivés au Canada dans les années septante ou huitante, je ne sais même pas, dans l’espoir d’une vie meilleure», précise l’intérieur d’Olympic qui, lui, n’est Fribourgeois que depuis six semaines, à peine plus. N’a-t-il pas été engagé pour pallier l’absence de Jonathan Kazadi, opéré des deux genoux le 29 octobre dernier?
Sihota ou le mélange explosif - il gobe 8,7 rebonds de moyenne par match - de deux continents que tout oppose. A l’ouest de la mappemonde, l’empire de la consommation; la Mec- que du tout-jetable et du modernisme démesuré. A l’