Chronique

Epopée. C’est reparti pour un Tour de France, avec ses aventures palpitantes: 3 secondes de gagnées dans la première descente, une microbordure qui débouche sur un gain faramineux de 4 secondes, 10 secondes de bonification arrachées grâce à un coup de reins rageur sur les cinquante derniers centimètres du jour, 18 secondes au terme des deux contre-la-montre, 17 échappées reprises à 3,5 km de l’arrivée selon le tempo dicté par oreillette. Et au final, un Christopher Froome squeletti-
que s’imposera avec 35 secondes d’avance, sur Aru ou Quintana qui auront attendu l’ultime hectomètre de montée pour lancer la bataille héroïque. Tout cela s’appelle le panache. Cela ne se commande pas, c’est immanent à certains cyclistes, Pantani, Chiappucci, dont les exploits relevaient aussi bien du tempérament que de la