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L’art de bien descendre les montagnes russes avec ou sans skis

Bernhard Russi: la vie est comme la 
Traverse de Kitzbühel, pleine de pièges. © Vincent Murith
Bernhard Russi: la vie est comme la 
Traverse de Kitzbühel, pleine de pièges. © Vincent Murith

jean ammann

Publié le 11.02.2017

Temps de lecture estimé : 3 minutes

Chronique

Bernhard Russi. Dans Non merci, Michel Sardou a dit: «On croit les gens heureux parce qu’on ne les connaît pas. On ne vit pas chez eux, leurs blessures ne saignent pas.» Encore une fois, Michel Sardou a tout dit de l’humaine condition.

J’ai regardé le portrait de Bernhard Russi, que lui a consacré Michael Bühler et qui fut diffusé jeudi soir dans Temps Présent, et Michel Sardou m’a chanté son couplet «On croit les gens heureux…». Cela fait pourtant plus de 40 ans que, comme tous les Suisses de ma génération, je vis avec Bernhard Russi: pour lui, j’aurais acheté ma voiture chez Visilab et mes lunettes chez Subaru, j’étais prêt à tout pour rendre à l’idole de ma jeunesse un peu de la joie qu’il nous a donnée, puis Franz Klammer est arrivé, et les Habsbourg ont une nouvelle

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