«Je n’aime pas trop prendre la parole»
Avec son compatriote Pavel Rosa comme interprète, le mystérieux Roman Cervenka livre son ressenti
pierre schouwey
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Ligue A » Essayez d’arrêter Roman Cervenka sur le chemin des vestiaires pour lui demander une interview et vous lirez dans ses yeux un étonnement teinté d’exaspération. Est-ce le caprice d’un athlète surdoué, la timidité d’un homme solitaire, ou la simple barrière de la langue? Un peu des trois, sans doute.
Or, avec 1,08 point par match, Roman Cervenka (15 buts, 27 assists en 39 mat- ches) est, si l’on excepte le néo-Genevois Francis Paré et ses quatre matches seulement, le mercenaire le plus efficace du championnat. Le plus doué, assurément. Le plus mystérieux aussi.
Pour percer la carapace de l’international tchèque de 31 ans, La Liberté a sollicité son compatriote et ami, Pavel Rosa, ancien buteur des Dragons entre 2010 et 2012. Si même dans sa langue maternelle, Cervenka reste un personnage