Tout fout le camp
Depuis le début de la saison, Fribourg-Gottéron file du mauvais coton. La descente aux enfers des Dragons n’est pas sans conséquences sur la vie du club fribourgeois. La Liberté se penche sur les points qui font souci
Patricia Morand, Pierre Schouwey et François Rossier
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Fribourg-Gottéron » La saison cauchemardesque de Fribourg-Gottéron ne restera pas sans conséquences. Confrontés à une popularité en chute libre, les Dragons doivent vivre avec des perspectives financières plutôt sombres. Les exercices déficitaires se succèdent, sans que le conseil d’administration, trop dépendant des résultats sportifs, parvienne à les éviter. Focalisés sur la rénovation de la patinoire et son potentiel de développement, les dirigeants, qui jugent leur marge de manœuvre inexistante, peinent à trouver de nouvelles ressources.
A ces deux inquiétudes s’ajoute encore la dure réalité de la glace. Celle qui donne la valeur de tout club sportif. Celle de Gottéron, 12e et dernier de ligue A, n’est pas bien haute. Si la déception est vive dans les gradins, elle ne constitue pas