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Au temps du ski de fond-alpinisme

Fondé en 1948, le Trophée du Muveran était à l’origine une course de ski de fond extrême

Au début, pas de peaux de phoque, on farte et on monte en ciseaux. ©Trophée du Muveran
Au début, pas de peaux de phoque, on farte et on monte en ciseaux. ©Trophée du Muveran
1958, Michel Haymoz, Jean Jordan et Franco Piller à l’arrivée du Trophée du Muveran. ©DR
1958, Michel Haymoz, Jean Jordan et Franco Piller à l’arrivée du Trophée du Muveran. ©DR
A l’assaut du Pacheu, avec knickers et souliers lisses. ©Trophée du Muveran
A l’assaut du Pacheu, avec knickers et souliers lisses. ©Trophée du Muveran

Jean Ammann

Publié le 04.04.2019

Temps de lecture estimé : 7 minutes

Aventure » Dimanche, 72e édition du Trophée du Muveran. Ce qui en fait la plus vieille course de ski-alpinisme de Suisse, et peut-être même du monde. Enfin, «ski-alpinisme», c’est vite dit, parce que pendant longtemps, jusqu’aux années 1980, le Trophée du Muveran était une course de ski de fond-alpinisme: 28 kilomètres, 2300 m de montée, 58 kilomètres effort dans de la neige parfois carton, parfois de printemps, parfois croûtée, 58 kilomètres effort sur des lattes de 5 cm de large, sans carres, avec des bâtons en bambou («en roseau», prétendra même un skieur, qui ne connaît rien aux arbres), des souliers de cuir lisses, des knickers, qui laissaient voir des chaussettes, «soit rouges, soit blanches, que nous avaient tricotées notre maman ou notre grand-maman», comme le rappelle Paul Jaggi, un des valeureux patro

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