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Frédéric Berset était né pour la lutte

Lutteur, entraîneur et chef technique: le Lacois de 37 ans a tout fait. Il tirera sa révérence dans la Broye

Les femmes de Frédéric Berset ont un regard attendri pour leur champion de mari et papa. De gauche à droite: Roxane, la maman, Augustine (2 mois), Louisa (3 ans et demi) et Léonore (2 ans et demi). © Alain Wicht
Les femmes de Frédéric Berset ont un regard attendri pour leur champion de mari et papa. De gauche à droite: Roxane, la maman, Augustine (2 mois), Louisa (3 ans et demi) et Léonore (2 ans et demi). © Alain Wicht
Frédéric Berset (à g.) en action. © C. Ellena
Frédéric Berset (à g.) en action. © C. Ellena

PATRICIA MORAND

Publié le 25.08.2016

Temps de lecture estimé : 10 minutes

Lutte suisse » S’il est toujours là, c’est parce qu’il aime la lutte suisse. Tout simplement. Frédéric Berset est le plus ancien de la sélection romande qui entrera dans l’arène de la Broye samedi sur le coup de 7 h 30. Le Lacois participera à sa cinquième fête fédérale.

L’histoire d’amour a commencé en 1991. «Je jouais au foot et cela ne me plaisait pas. J’étais toujours remplaçant, se souvient Frédéric Berset. Mon père était gardien de prison à Bellechasse avec Guido Sturny (couronné fédéral à Stans en 1989, ndlr). Nous avons assisté à une fête cantonale des actifs, une neuchâteloise. Je me suis amusé sur les ronds de sciure avec des jeunes qui officiaient comme numéroteurs. Cela m’a plus et j’ai comme

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