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Quitter la misère à la force des poings

Dans l’un des quartiers les plus pauvres d’Accra, la boxe ouvre des perspectives aux jeunes Ghanéens

Isaac Ayi 
ne ménage pas ses efforts 
lors des 
entraînements du Black 
Panthers Boxing Club, dans la cour d’une école primaire 
de Bukom. © Matthieu 
de Dardel
Isaac Ayi 
ne ménage pas ses efforts 
lors des 
entraînements du Black 
Panthers Boxing Club, dans la cour d’une école primaire 
de Bukom. © Matthieu 
de Dardel

Matthieu de Dardel, Accra

Publié le 15.09.2017

Temps de lecture estimé : 5 minutes

Boxe »  Situé au cœur de la capitale ghanéenne, le quartier de Bukom témoigne des difficultés économiques du pays. Le gel des emplois publics, décidé par un gouvernement placé sous la férule du FMI, et un taux de chômage élevé (près de 12% en 2015) poussent à l’auto-entreprenariat et à l’économie informelle. A Bukom, entre les anciennes bâtisses coloniales aux murs délavés et les habitations de fortune aux toits de tôle, des vendeurs ambulants tentent de gagner leur vie avec toutes sortes de produits. Ce quartier de pêcheurs est le plus pauvre d’Accra.

Et pourtant, dans cet environnement déshérité et privé d’infrastructures, un stade de boxe ultramoderne, doté de 4000 places, de salles de conférences et de deux salles de gym, a été inaug

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