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«En janvier, je ne marchais pas»

Finaliste ce soir contre Madison Keys, l’Américaine Sloane Stephens est une miraculée du tennis

Pascal Dupasquier, New York

Publié le 09.09.2017

Temps de lecture estimé : 5 minutes

Tennis »   L’histoire est belle. Elle est de celle que l’Amérique adore. Son héroïne: Sloane Stephens, joueuse originaire de Floride qui, ce soir, disputera la finale de l’US Open contre sa compatriote Madison Keys. Sa première finale, aussi, de grand chelem. Sloane Stephens? Une jeune femme que certains imaginaient perdue pour le tennis. Une sorte de miraculée qui, en deux semaines de rêve, est passée de l’ombre à 
la lumière.

Cette montée vers le soleil a surpris toute l’Amérique… Elle en premier: «Si quelqu’un m’avait dit, quand j’ai recommencé à jouer à Wimbledon, que je disputerais la finale de l’US Open, je l’aurais traité de fou», reconnaissait-elle jeudi soir après sa demi-finale remportée contre Venus Williams (6-1 0-6 7-5), au terme d’une fin de partie &e

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