Laaksonen, le SDF du tennis suisse
No 95 mondial, le Schaffhousois n’a pas de résidence officielle et voyage autant que faire se peut en voiture
Pierre Salinas, Gstaad
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Tennis » Il y a deux semaines, au lendemain du 8e sacre de Roger Federer à Wimbledon, Henri Laaksonen devenait le 11e joueur suisse à entrer parmi les 100 premiers mondiaux. Invité hier en conférence de presse à nommer ses dix prédécesseurs, le Schaffhousois s’arrêtera à huit: «J’ai déjà lu ça à quelque part, commence-t-il. Il y a Rodg’ (Federer), Stan (Wawrinka), Chiudi (Marco Chiudinelli), Heinz (Günthardt), Rosset, Hlasek, Roland Stadler, Kratochvil… Désolé, mais je ne me souviens pas de tout le monde.» Henri Laaksonen oubliera George Bastl et Claudio Mezzadri, mais Henri Laaksonen peut plaider une circonstance atténuante: citoyen helvétique par son père – l’ancien professionnel Sandro Della Piana –, il est né et a grandi jusqu’à l’âge de 17 ans en